La créatrice - interview (partie 1)

Patricia LINTY PARRED

Patricia LINTY PARRED, créatrice d’Au Fil de la Plume®. « Au Fil de la Plume®, c’est aussi la concrétisation de ma passion des langues, des voyages et des autres. »

Parce que Au Fil de la Plume® ne serait rien sans sa créatrice, nous avons obtenu pour vous une interview exclusive. Bon d’accord, elle a volontiers accepté de se prêter au jeu ! Patricia en trois mots ? Directe, engagée et ouverte. Avec elle, les choses sont dites. Avec elle, les petits traducteurs ne se laisseront pas avoir par les grosses agences. Avec elle, le relationnel primera toujours. On vous laisse faire connaissance.

• Pourquoi avoir créé Au Fil de la Plume ?

J’ai créé Au Fil de La Plume® (AFDP) dans ma tête, à l’âge de 12 ans… J’avais à l’époque deux projets : la traduction avec AFDP et les cuisines du monde avec Aux Petits Plats Brûlés. C’est finalement Au Fil de la Plume® qui verra le jour le 1er juillet 1999. C’est la consécration de mon parcours universitaire et un rêve qui se réalise avec la mise en œuvre d’une vie d’indépendante, sans attache.

Aujourd’hui, on me ferait rentrer dans la catégorie des entrepreneuses nomades : les premières années de Au Fil de la Plume® se caractérisent par de nombreux déplacements, particulièrement chez mes meilleurs amis à Nice ou à Angers. J’aimais le concept du bureau mobile : un ordi et un téléphone portable… j’arrivais toujours à trouver une connexion internet !

Au Fil de la Plume®, c’est aussi la concrétisation de ma passion des langues, des voyages et des autres. Mon intention à sa création était de vivre de mon art, d’apprendre à chaque document et de transmettre ma passion du partage à mes clients, en leur permettant de comprendre un document qui leur était, jusqu’à mon intervention, opaque. Curieuse de nature, j’aimais aussi la diversité des sujets abordés.

• Quel est ton parcours de vie ?

Professionnellement, il est assez linéaire. J’étais en 4e quand j’ai décidé de faire de la traduction ma profession. De là, je me suis concentrée sur mon objectif, j’ai passé les concours des écoles d’interprète (j’avais l’ISIT en ligne de mire). J’ai réussi le concours du premier coup et j’ai enchaîné mes 4 années d’étude à l’institut + un DEUG d’allemand à la Sorbonne. A la fin de mes études, j’ai refait un MBA de commerce international à l’ESG pour avoir des outils et des bases en économie.

« De l'entreprise à l'entreprenariat. »

S’en sont suivies quelques années de galère, mes parents ne m’estimaient pas suffisamment « formée » pour pouvoir me mettre à mon compte, alors j’ai collectionné différents CDD dans le luxe, la télécommunication, l’informatique et l’industrie, comme assistante commerciale, responsable marketing ou responsable du service traduction en France et en Suisse Alémanique… sans trop de succès. Je ne me sentais pas à ma place dans une entreprise.

Jusqu’en juillet 1999 où j’ai tiré profit d’un mal de dos colossal qui m’empêchait de repartir pour la Suisse et m’a assignée à résidence chez mes parents, à Chambéry. J’avais réussi à négocier un aménagement thérapeutique avec mon employeur de l’époque : rester chez moi tout en assurant mes fonctions de responsable du service traduction à distance, ce qui en soi n’était pas un problème, mes collaborateurs étant répartis dans le monde entier. Je m’organisais pour travailler le matin pour mon employeur, et l’après-midi je m’attachais à jeter les bases de Au Fil de la Plume®. Je me souviens encore de la tête de ma mère quand je lui ai annoncé, au cours du repas de Pâques, que je me mettais à mon compte…

A partir de là, j’ai travaillé, parfois nuit et jour, pour lancer « mon bébé ». AFDP a été ma priorité absolue pendant presque 5 ans. Après je me suis mariée, il a fallu que j’accepte de faire des compromis en changeant de rythme de travail.

Aujourd’hui Au Fil de la Plume® est implantée en France et dans l’Océan Indien, à Maurice. Je me partage entre les deux structures, l’hiver à la neige, l’été au soleil.

• A ce jour, avec combien de personnes travailles-tu ?
« Une fidélité à son équipe. »

Je travaille avec une vingtaine de traducteurs, toujours les mêmes depuis 20 ans. Je ne cherche pas à gérer des volumes colossaux mais à livrer de la qualité. Nous partageons pour la plupart les mêmes valeurs, c’est ce qui fidélise nos clients. J’aime savoir à qui je confie les documents que je ne peux pas traiter moi-même. C’est un peu une famille, on communique franchement. Je leur demande parfois des trucs un peu fou, mais ils me suivent parce qu’ils savent qu’il y aura un retour d’ascenseur. Je tiens à mon statut de réseau de traducteurs, dans le sens noble et fort de réseau.

• Comment choisis-tu tes collaborateurs ?

Le feeling ! Je déteste la pratique en vogue en ce moment, visant à faire faire des tests gratuits. Quand j’ai besoin d’étendre mon équipe, ma première démarche est en général de contacter mes traducteurs ‘ancestraux’ pour leur demander une recommandation. Ensuite, je confie un petit document, que je relis, puis un plus gros si je suis satisfaite, etc. Je relis absolument tout, dans toutes les langues. Je vois ainsi rapidement quand quelque chose cloche. Je n’ai pas de remède miracle pour sélectionner mes collaborateurs, le feeling et une dose de prudence sur les premiers documents confiés…

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